Douce guerre
A cette douce guerre, ce jeu d’endurance,
Avoue que nous sommes en équivalence,
Apparemment, d’une similaire puissance.
D’où l’inertie qui s’en suit, d’évidence.
Figure agaçante perpétuelle,
Revient, ton orgueil qui s’en mêle.
Autoritaires desseins tels
Ne sont pas péchés véniels !
Ton être, pourtant, de qualités, se constelle.
Zététique vaut mieux que trop de zèle.
A l’égalité, serais-tu rebelle ?
Suprématie, n’est pas talisman tel
Qu’il préserve d’évolutions cruelles.
Surtout que mon esprit, frondeur éternel,
Refuse à jamais qu’on le muselle !
Et l’oublier, soufflerait l’étincelle.