Encore un peu de pesticides dans votre assiette ?
Depuis le 1er septembre, un nouveau règlement européen (merci Bruxelles !) rehausse le seuil autorisé de pesticides résiduels dans l’alimentation. Pourquoi ? Afin d’harmoniser les seuils européens, paraît-il. Vous noterez l’option d’alignement retenue par les technocrates de Bruxelles. Pas la fourchette basse, bien entendu.
Résultat ? D’après une analyse de Greenpeace et Global 2000 : " plusieurs centaines de limites maximales en résidus (LMR) deviennent désormais dangereuses pour les consommateurs (...) au regard même des normes d'analyse et des méthodes d'analyses fixées par l'UE". (Cliquez ici)
Et ce pour les 349 pesticides (incroyable quantité non ?) présents dans l’alimentation européenne.
Donc, qu’est-ce que je vous sers ?
Des OGM ?
Responsables d’altérations graves du foie et des reins de cobayes testés au cours de certaines études (pas celles financées par Monsanto, bien évidemment. Et pour cause....). Quand ce ne sont pas des mutations cellulaires de l’organisme (rien que ça !). (Cliquez ici)
Des pesticides ?
Dont les répercussions sur les systèmes neurologique et hormonal humain (endocrinien et, en particulier, reproductif) sont si patentes que des sites d’Etat ( cliquez ici) sont obligés de le reconnaître. Imaginez, vu les intérêts économiques en jeu, ce qu’il en est réellement alors… (Cliquez ici.)
Le seul pouvoir à notre disposition (mais il est loin d’être négligeable, croyez-moi) est celui de consommer au mieux de nos intérêts. Et non de ceux de certains groupes agro-alimentaires, lobbystes offensifs, qui ont clairement choisi de sacrifier la santé des consommateurs sur l’autel de leurs bénéfices (et je ne suis toujours pas communiste ! Mais un certain capitalisme me dégoûte infiniment).
J'anticipe la critique habituelle d'être hostile au progrès. Nullement. Seulement, le progrès, pour moi, se définit par ce qui permet une avancée dans la bonne direction. Pas dans la mauvaise.
Cela me rappelle deux films. L’un, Soleil Vert –dont j’ai déjà parlé ici (cliquez). Et l’autre -inspiré d’une histoire vraie- Erin Brockovich, porté par le souffle de la talentueuse Julia Roberts.
Ah, au fait...Bon appétit !
La bande annonce du film de Steven Soderbergh (2000)
La vraie, Erin Brockovich