3 mots sur… le culte de la violence dans les médias
Instrumentalisation. Banalisation. Démoralisation.
Je devais publier, ce soir, le récit de mon anecdote de jeudi dernier. Mais, il est beaucoup trop long (deux pages). Surtout que cela ne se justifie pas. Et, rien à faire, je ne parviens pas à le réduire. Donc, en attendant un coup de gueule provoqué par la succession, ces derniers jours, de faits divers ignobles dans l’actualité. Néanmoins, que mon propos soit bien clair. Ce qui m’horripile, c’est le parti pris de limiter l’actualité quasiment à ces seuls sujets en plus des guerres, attentats, épidémies, crashs et accidents. En somme, montrer de la vie et de l’actualité que le côté noir, désespérément négatif.
Instrumentalisation des émotions suscitées par ces faits divers (abjects pour la plupart). Leitmotiv intéressé et délibéré des médias qui ainsi augmentent leur audience. Mais est-ce le seul but ? N’y a-t-il pas d’autres motivations visant à orienter l’opinion générale vers des objectifs prédéfinis ? Une forme de manipulation en quelque sorte.
Banalisation de la violence, la souffrance, le crime, le meurtre, la mort, le sordide. De tout ce qui peut légitimement heurter, voire traumatiser, la sensibilité humaine. Avec quels effets ? Quels risques ? Quelles conséquences ? Glissement vers un Orange Mécanique (ici ) sans propos, sans distance et sans réflexion ?
Démoralisation. Et sûrement pas que sur moi. L’écoeurement étant plus qu’atteint -puisque ce stade est depuis longtemps dépassé- je zappe désormais ce genre d’actualités. Je fuis le négatif que la presse tente de m’imposer. Enfin, autant que possible… Car, malheureusement, tôt ou tard, sur un portail Internet (merci mon F.A.I) , une manchette de presse dans la rue, une conversation, etc… ces sujets s’invitent. Y échapper totalement relève de la gageure...
-
Pour illustrer mon propos, les articles parus en Une (pour la plupart. Ce serait dommage de les manquer...) hier ou aujourd'hui.
-
Sur le site du Nouvel Obs'
Valentin 1
Valentin 2
Valentin 3
Sur le site du Figaro
Valentin 1
Pour finir sur une note d'optimisme. Stacey Kent dans What a wonderful world (immortalisée par Louis 'Satchmo' Armstrong). Album Breakfast on the morning tram, 2007.